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Une belle rentrée sous le signe de la cohérence et de la continuité

Le maire, Jean-Pierre Gorges, lors de l’inauguration du magasin Go SportCadre de vie

03 octobre 2022

Fleur d'Or, inaugurations, manifestations, évènements, le maire de Chartres tire les leçons d'une rentrée qu'il juge réussie. Dans le droit fil d'une stratégie qui se développe depuis 20 ans.


Votre Ville : Comment regardez-vous cette rentrée ?

Jean-Pierre Gorges : Exceptionnelle, par sa qualité comme par la densité des évènements et des manifestations. Un contraste bienvenu avec l'inquiétude que l'on ressent chez beaucoup devant le contexte national et international.

Le salon des associations a donné le ton. L'offre associative chartraine ne cesse de s'étendre, et les habitants en redemandent ! Au point que les associations lancent un appel à l'engagement de nouveaux bénévoles.

Même impression de plénitude et de diversité lors de la présentation de la saison 2022-2023 du Théâtre. Et l'ouverture du théâtre OFF sur l'avenue Jehan-de-Beauce va donner un nouvel élan aux troupes chartraines. À deux pas de tous les transports qui convergent vers la gare, son parking, sa plateforme multimodale, le Colisée, etc.

Le commerce de centre-ville avait besoin d'un nouveau poumon : c'est chose faite avec l'installation d'une grande enseigne sportive dans l'ancienne Galerie de France qui périclitait depuis longtemps, rue Delacroix. Merci à notre Société publique locale (SPL) Chartres Développement Immobilier. Elle a réussi à fédérer des intérêts privés paralysés.

Bref, tout avance. Enfin, je n'oublie pas la saison touristique et patrimoniale remarquable, aux manifestations souvent gratuites, un atout en cette période d'inflation.

VV : L'inflation, les personnels de Filibus s'en sont plaints

JPG : Les personnels de notre SPL Transports ont exprimé des revendications. Leurs représentants ont négocié avec le président en charge et le directeur général. La Ville et l'Agglo en sont les actionnaires et j'ai donc été dûment informé des demandes. Un accord a été conclu. Le service a repris.

Pour tout vous dire, j'ai trouvé certaines revendications légitimes : l'inflation est une réalité que chacun subit et certaines demandes sanitaires soulignent de vrais besoins, d'autant que nombre des chauffeurs de bus sont des conductrices.

Nos SPL sont « locales » et « publiques », elles n'ont pas de compte à rendre à des actionnaires lointains.

VV : Que vous inspirent les manifestations autour des trois marronniers situés sur l'ancien site de la Chambre des métiers ?

JPG : Je ne vais pas polémiquer ici avec des activistes d'extrême gauche, cachés derrière le paravent facile de trois marronniers, quand la Ville compte plus de 11 000 arbres et en accroît sans cesse le nombre. Le projet privé en question prévoit d'ailleurs le remplacement des trois marronniers par de nouveaux arbres et triple la surface d'espace vert sur la parcelle.

L'action de la municipalité s'exprime à travers un modèle global et durable. Ni coups de com' ni obsession de l'immédiat, mais au contraire le souci du moyen et du long terme. Continuité et cohérence.

Après, si vous regardez ces trois marronniers, il ne faut pas oublier qu'un arbre naît, vit et meurt. Grâce à la photosynthèse, il emmagasine du CO2, mais il en renvoie la nuit une partie dans l'atmosphère, tout simplement parce qu'il respire. Comme je l'ai expliqué en Conseil municipal à nos idéologues de service, le bilan carbone d'un arbre est neutre au terme de sa vie. Sauf si l'on utilise son bois pour fabriquer des meubles, des éléments de charpente, etc. Or vous ne trouverez jamais un meuble, ni une charpente faite en marronnier.

La Ville plante des essences adaptées à leur rôle ornemental en ville, à l'évolution climatique bien sûr, et au plaisir des habitants. C'est pourquoi à certains endroits j'encourage notamment l'installation de fruitiers. Quand nous disons que nous allons planter 1 000 arbres d'ici la fin du mandat, c'est simplement dans le droit fil du développement de nos projets.

Et 11 ans après, notre politique de fleurissement, et plus largement notre action environnementale obtient une nouvelle Fleur d'Or, avec en outre « le coup de cœur du jury ». Alors, à bon entendeur… Et surtout bravo et merci aux personnels de notre service des espaces verts pour leur travail exceptionnel au quotidien.

VV : Autre débat en cours, celui des parkings privés que vous voulez installer en centre-ville…

JPG : Je n'ai pas de passion particulière pour les parkings. Nous avons construit et nous construisons des parkings publics là ou ils sont nécessaires, en cœur de ville, à la gare, etc. Notre stratégie reste la même : transformer Chartres en restant fidèle à son histoire, sans plomber les finances municipales.

Et cela impose de faire disparaître les voitures en sous-sol. La preuve, le Plan Local d'Urbanisme (PLU) impose à toute opération immobilière privée nouvelle de construire des places de stationnement en sous-sol. Chacun peut constater que le centre-ville historique de Chartres est sous-habité. J'ai déjà expliqué pourquoi les immeubles situés au-dessus des commerces se sont progressivement vidés. Ce quartier manque d'habitants. Avec deux conséquences : les commerces de bouche ont du mal à survivre et le bâti s'est parfois gravement détérioré.

Nous avons engagé une grande opération de revitalisation dont nous venons d'inaugurer le premier exemple au 2 – 4, place Marceau. Un nouveau commerce au rez-de-chaussée, et des logements familiaux dans les étages, entièrement rénovés. C'est dans le cadre de cette opération d'ensemble qu'il faut comprendre la construction des parkings privés.

VV : Ils sont destinés aux nouveaux habitants et à leurs véhicules personnels ?

JPG : Sans cela ils ne viendront pas. Les parkings privés ne sont que le complément nécessaire à cette revitalisation globale. Privés parce que tous les Chartrains n'ont pas à en supporter le coût. Initiés et soutenus par la municipalité, parce que nous voulons contrôler cette opération dans notre Secteur sauvegardé, qui coïncide désormais avec tout l'espace situé à l'intérieur des boulevards.

J'en vois trois possibles. Un sous une partie de la ville haute plus ou moins, sous l'ancienne prison, et dont l'accès passera en profondeur sous la butte des Charbonniers de façon à éviter le coût prohibitif de la fouille archéologique d'une couche de 10 ou 15 mètres.

Un deuxième sous les jardins de l'Évêché qui sont en train de s'ébouler et dont la Ville est devenue propriétaire lors de l'acquisition récente du musée des Beaux-Arts : nous voulons les réaménager, rebâtir les murs de soutènement sachant qu'il s'agit de terre de remblai. Le parking souterrain contribuera donc à stabiliser l'ensemble.

Et un troisième enfin à l'emplacement de la petite maison récente qui abrite le service de recrutement des armées en basse ville

Chaque nouvelle famille disposera à terme d'une place de stationnement, affectée au logement. Qu'il s'agisse de logement privé ou de logement public, puisque toutes nos opérations exigent cette mixité sociale à laquelle je suis très attaché, et qui est à l'œuvre dans tous les quartiers de Chartres, comme chacun peut le vérifier.

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