Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Avril 2023

Tribune « Chartres Écologie »

BUDGET, DETTE : LE MONDE BOUGE, MAIS L’EQUIPE MUNICIPALE VIT DANS SA BULLE

La crise énergétique touche chacun d’entre nous.
La crise climatique se traduit actuellement par un niveau des nappes phréatiques particulièrement bas.
Les emprunts deviennent plus chers, inaccessibles pour beaucoup.

Pour autant, rien ne change dans les orientations budgétaires de la ville…
La dette continue de croître : 125 millions de dettes en 2022, le double d’il y a dix ans et 4 à 5 fois plus que la moyenne des villes de même strate. Mais « on maitrise »… M. Masselus le dit, mais sommes-nous obligés de le croire ?
La priorité aux gros projets demeure : le Pôle administratif pèse encore 1,9 millions sur le budget 2023 mais déjà se profile « le projet cathédrale » avec 17,8 millions d’euros uniquement pour les abords et « l’espace culturel » « en partie souterrain » « dont les études se poursuivent », avec la perspective d’une nouvelle SEM (Société d’économie mixte) pour porter ce serpent de mer.
Comme si la cathédrale ne se suffisait pas à elle-même.
Les budgets initiaux de ces grands projets sont toujours largement dépassés et le seront d’autant plus avec les hausses conséquentes des prix des matériaux. Alors, on compense en réduisant ou décalant les investissements du quotidien pour l’entretien et la rénovation thermique du patrimoine, des écoles ou des équipements sportifs et culturels de proximité…

Le maître mot : « l’attractivité » de la ville. Recherchée depuis 20 ans à travers les grands équipements… et pourtant, la démographie stagne, Chartres a même perdu 5 % de sa population en 20 ans et les écoles primaires de la ville, 10 % de leur effectif en 10 ans. Cela agace tellement le maire qu’il en conteste les chiffres de l’INSEE et voudrait organiser son propre recensement….
Peut-être aussi que les prix élevés des logements qui se construisent renvoient une partie des Chartrains en dehors de la ville ?

Face aux difficultés rencontrées par certaines familles devant l’augmentation des coûts de l’alimentation et de l’énergie, pas le moindre petit coup de pouce aux associations caritatives ou au Centre communal d’action sociale, ni pour les aides de secours, ni pour les moyens humains.

Comme M. Macron imposant sa réforme des retraites parce que c’était dans son programme, M. Gorges prétend réaliser le programme pour lequel il a été élu, sans voir et encore moins prendre en compte les bouleversements du monde.

Quentin Guillemain, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet et Olivier Maupu

Site : www.chartresecologie.fr

Courriel : contact@remove-this.chartresecologie.fr


Tribune « Chartres à Gauche »

L’EAU DU ROBINET, ÇA NE COULE PAS DE SOURCE

La qualité
En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus et les mieux contrôlés. A quantité égale, elle est 100 fois moins chère que l’eau en bouteille, dont l’empreinte écologique est extrêmement élevée (plastiques...). A Chartres, la qualité de l’eau reste dans les normes, d’après l’Agence régionale de santé. Avec quelques bémols cependant. Par exemple, en août et septembre 2022, l’agence déconseillait aux femmes enceintes de boire l’eau du robinet et de s’en servir pour préparer les biberons. Les habitants des quartiers concernés n’ont pas été informés de cet avis. Seul l’affichage - obligatoire - en mairie le signalait ! Il n’est pas normal qu’une telle information ne soit pas diffusée à la population, la mairie ne manque pas de canaux de communication !

Le prix
Chartres est devenue chère en matière de prix de l’eau potable et de l’assainissement. En 2010, pour les habitants, le prix du m³ d’eau était de 2,04 euros, il était en 2021 de 2,8 euros et il augmente en 2023 d’environ 10 % par rapport à 2022.
Certes les investissements et les traitements sont coûteux, d’autant plus que la qualité des eaux de captage est parfois médiocre. Mais c’est un service de première nécessité. Le droit à l’eau et à l’assainissement est reconnu comme un droit fondamental, « essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l'exercice de tous les droits de l'homme ». Rappelons que dans le monde plus de deux milliards de personnes en manquent

La gestion
Depuis 2019, les collectivités territoriales et leurs services sont autorisés à « mettre en œuvre des mesures sociales visant à rendre effectif le droit d'accéder à l'eau potable et à l'assainissement dans des conditions économiquement acceptables par tous. »
Chartres a organisé la gestion, production et distribution de l’eau sous la forme d’une société d’économie mixte, où les intérêts privés côtoient les besoins publics, puisqu’un contrat a été signé avec le groupe Aqualter jusqu’en 2025. Outre qu’une gestion publique coûte environ 25 % moins cher qu’une gestion privée ou semi-privée, en matière de biens fondamentaux, il nous paraît déraisonnable de laisser les exigences de rentabilité et de bénéfices d’une entreprise privée (marges commerciales, publicité, marketing, rémunération des actionnaires...) prendre le pas sur la nécessité publique de porter attention aux plus modestes.
Tout petits exemples : où sont les fontaines publiques, pour que les sans-abris - et les touristes ! -  puissent boire convenablement ? Comment équilibrer l’accès à l’eau, entre celui qui possède une piscine et celui qui ne peut pas payer ses factures ? Ce n’est pas la préoccupation de la majorité municipale, qui n’arrête pas de vanter les bienfaits de la gestion privée des biens publics.
Pourtant il y a beaucoup de solutions pour davantage d’égalité, comme la gratuité des premiers m³, approuvée selon un sondage national par une majorité de la population.
Il faut de l’eau pour faire un monde. Mais il faudra un autre monde pour rendre l’eau plus sociale, plus écologique et plus démocratique.

Jacqueline Marre :jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost :boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

POUR UN PRINTEMPS PLUS HEUREUX

Lors du Conseil municipal de mars, nous avons étudié le rapport d’orientation budgétaire de la ville qui prévoit la poursuite des engagements réalisés en début de mandat. A noter plus particulièrement que l’année 2023 sera impactée par la hausse du taux d’intérêt, le coût de l’énergie et l’inflation.

Tout cela impose à la municipalité de réduire des postes de dépenses afin de maintenir une capacité de désendettement stabilisée. Nous veillerons à ce que ces réductions de dépenses restent justes et proportionnées pour les Chartraines et les Chartrains, et dans la continuité de nos engagements de campagne sans hausse de fiscalité pour les habitants de la cité.

Ce conseil a également été l’occasion d’échanger autour de projets immobiliers sur Chartres. Ils vont permettre de redynamiser d’anciens bâtiments publics tout en permettant la mixité sociale. C’est pourquoi, nous avons souhaité apporter notre soutien, en votant pour les projets du Faubourg Saint-Jean et de l’ancienne caserne des pompiers boulevard Foch.

Nous avons également souhaité apporter notre soutien sur les subventions versées à des évènements qui permettent d’animer la vie de la cité. Que ceux-ci soient culturels ou sportifs, nous soutenons toutes les initiatives qui aident au rayonnement de la ville de Chartres.

N’en déplaise aux représentants de la NUPES, l’attractivité d’un territoire permet son développement économique et la bonne dynamique économique de la ville la rend attractive. C’est pourquoi dans la continuité de nos idées nous avons voté pour la participation de la ville dans une société de gestion au Soutien aux Entreprises innovantes régionales.

Autre point de clarification concernant notre position au sein du Conseil municipal.
Pour nous, être dans la minorité ce n'est pas remettre en cause la quasi-totalité des délibérations. Rechercher l’affrontement et les faux pas pour créer le buzz… ce n’est pas pour nous !
Lorsqu’on n’intervient pas en Conseil municipal, c'est aussi parfois que les relations apaisées avec la majorité nous permettent le dialogue et les explications.
C'est comme cela que nous pensons être les plus utiles dans notre rôle de conseillers municipaux, en gardant à l'esprit ce qui a fédéré notre groupe.
L’agitation dévastatrice de l’Assemblée nationale au bénéfice d’idéologies extrémistes ne fera jamais avancer la qualité de vie des français.
Nous nous positionnerons comme cela a toujours été le cas depuis notre candidature dans la dynamique de croissance et non de décroissance.
Nous ne voulons pas de ce schéma pour notre ville.

Nous vous souhaitons un bon début de printemps !

Contacts :

Réseaux sociaux #avecvousosonschartresautrement :


Tribune de la majorité

DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES : DES VERTS SANS BOUSSOLE

Avant le vote du Budget, le Débat d’orientations budgétaires est le moment-clé de la vie d’une collectivité. On connaît depuis longtemps les piliers de notre vision du présent et de l’avenir de Chartres : investissements élevés, fiscalité stable, dette maîtrisée. On peut ne pas être d’accord. Mais il convient alors de lui en opposer une autre, si possible cohérente à moyen et long terme. La représentante de la France insoumise a d’ailleurs clairement énoncé son opposition globale à notre action municipale continue. On s’en réjouira.

Sans surprise, les idéologues empruntés du groupe Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) ont brillé au contraire par leurs contradictions, qui plus est revendiquées. Ils ont stigmatisé le retard de certains projets. Alors, heureux ? Pas du tout !

Ils nous reprochent depuis des années de trop construire, mais ajoutent sans sourciller que la Ville de Chartres perd des habitants.

Ils nous accusent d’artificialiser toujours davantage les sols. Or à Beaulieu les parkings à l’air libre ont disparu au profit de parkings en sous-sol et la réurbanisation de la Madeleine suivra la même logique. Au bénéfice des espaces verts.

Ils nous reprochent de ne pas consacrer assez d’argent à l’isolation des logements sociaux. Or sur les 6 000 que comptait la ville en 2001, 2 000 ont été déconstruits pour être reconstruits aux normes les plus récentes.

Il y a aujourd’hui 11 000 arbres dans Chartres, plantés sur 320 hectares d’une commune qui en compte 1 600. Qui dit mieux ? On en comptait seulement 8 000 en 2001 et nous allons en planter 1 000 de plus. Mais l’ombre épaisse de trois marronniers continue d’obscurcir leur vision.

A leurs yeux, nos bâtiments publics seraient démesurés (ils bégaient cela depuis 20 ans) et accroîtraient surtout nos déficits de fonctionnement. Comme si des services publics, une médiathèque, un conservatoire ou même un parc aquatique pouvaient dégager des excédents. Si d’ailleurs tel était le cas, nos « pères la morale » nous accuseraient de faire de l’argent sur le dos des Chartrains. Le maire a eu beau leur expliquer comment on crée de la richesse : 20 ans ont déjà passé depuis la construction du grand parking des boulevards et sa mise en délégation de service public auprès d’un constructeur-exploitant privé, pour une durée de 32 ans. Outre que celui-ci verse chaque année 350 000 euros à la Ville, dans 12 ans la Ville de Chartres retrouvera la pleine propriété de cet outil magnifique.

L’Odyssée, dénoncée comme trop grande en 2007, connaît un tel succès qu’elle a dû être agrandie. La médiathèque fait le plein d’usagers à titre quasiment gratuit et le conservatoire compte 800 élèves. La dette de la ville sert uniquement à financer des investissements quand nos prédécesseurs l’utilisaient pour payer le traitement des fonctionnaires.

Tous nos partenaires financiers font confiance à notre gestion (des banquiers philanthropes, ce serait une première !) et récemment la Chambre régionale des comptes a dû en convenir. Cependant un élu Vert qui a lu un texte écrit s’est cru le droit de nous accuser de « cavalerie ». Pour ceux qui ne le sauraient pas, il s’agit d’un délit grave qui s’apparente à l’escroquerie… L’injure en gros sabots ! Ces gens-là sont pourtant les premiers à exiger le respect.

Jamais dans ce débat les Verts n’ont mis en avant un projet alternatif.

Les Élus de la majorité municipale