Vacances à Chartres : les bâtiments remarquables – Ville de Chartres

Sortir à Chartres

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Les bâtiments remarquables

L’église Saint-Pierre

Plusieurs fois détruite, l’église Saint-Pierre fut reconstruite vers 930. Subsiste de cette époque la tour ouest, érigée autour de l’an mil, ce qui en fait le vestige chartrain le plus ancien encore debout. De style roman, les parties inférieures du chœur datent elles des XIe et XIIe siècles.

C’est au début du XIIIe que la nef actuelle a été construite, soit à la même époque que la cathédrale avec laquelle elle présente de nombreuses similitudes architecturales. Et pour cause, les bâtisseurs de la cathédrale travaillèrent sur les deux chantiers.

C’est à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe que furent exécutés les vitraux toujours en place. Les plus remarquables se trouvent essentiellement dans la nef : plusieurs racontent la vie des saints, dont celle de saint Pierre. D’autres évoquent les grands moments de la vie de Jésus.

Se rendre à l'église Saint-Pierre (Place Saint-Pierre).


La collégiale Saint-André

Église majeure de la ville basse au Moyen Âge, la collégiale Saint-André fait partie, au même titre que les églises Saint-Aignan et Saint-Pierre, des édifices religieux remarquables de Chartres.

Sa construction aurait débuté vers l’an 960 sur le site d’un ancien amphithéâtre gallo-romain. Sa façade occidentale du XIIe siècle est, elle, de pur style roman. Sur l’arrière, surplombant l’Eure, on remarque les vestiges d’arches, jetées au fil des siècles pour supporter le chœur et plusieurs chapelles latérales.

Se rendre à la collégiale Saint-André (2, rue Saint-André).


Les ruines de la Porte Guillaume

Construite entre le XIIe et le XVe siècles, la Porte Guillaume était au Moyen Âge l’entrée principale dans Chartres pour les voyageurs venant de Paris ou d’Orléans. Les Chartrains pouvaient à l’époque accéder à la chapelle du premier étage via une volée de marches, donnant sur un rempart.

Très endommagée par un incendie survenu en 1856, elle fut dynamitée par les Allemands en 1944. Ne subsiste aujourd’hui de sa grandeur passée qu’un morceau de muraille et un pan de tour crénelée.

Se rendre aux ruines de la Porte Guillaume (rue de la Porte-Guillaume).


Le château d’If

En 1874, un certain Alexandre Prudhomme, entrepreneur en serrurerie, décida de s’appuyer sur l’ancienne porte de Launay pour construire un immeuble qu’il baptisa Château d’If, peut-être en référence au célèbre roman d’Alexandre Dumas Le Comte de Monte-Cristo, paru trente ans plus tôt.

De chaque côté du porche, on peut toujours voir deux colonnes avec leurs chapiteaux, vestiges de l’ancienne salle Saint-Côme de l’Hôtel-Dieu médiéval, démolie en 1869.

Se rendre au château d’If (en bas du boulevard de la Courtille, de l’autre côté de l’Eure).


Crédits photo de fond : Alexandra Rousseau.