Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Novembre 2025

Tribune « Chartres Écologie »

CHARTRES, VILLE CYCLABLE ? DEMAIN, SI VOUS LE VOULEZ BIEN…

Le nouveau classement des villes cyclables publié par la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) est cruel pour la communication de l’équipe municipale qui parle vélo mais fait si peu pour les cyclistes. La note de la ville n’a progressé que de 10% en 8 ans et pourtant tous les travaux réalisés depuis auraient été l’occasion de faire les aménagementsqu’attendent les courageux et courageuses cyclistes du quotidien qui ne se satisfont pas de slalomer entre piétons et promeneurs sur les chemins du plan vert ou les « trottoirs épais » du centre-ville. Les dernières pistes « GOLD » trop étroites avenue Maunoury ou totalement inutiles comme rue Pétion (déjà interdite aux voitures) l’absence de piste dans le prétendu « écoquartier » de la Roseraie, ou encore sur le boulevard de la Courtille, refait à neuf démontrent le mépris ou l’incompétence de l’équipe actuelle face à ce sujet, connecté à la santé publique, à l’accès équitable à la mobilité et à la responsabilité écologique. Nous déplorons également l’absence de sécurisation des franchissements de la rocade vers les zones d’activités de Gellainville et du Jardin d’entreprises depuis la rue de Sours et la route d’Orléans. Parlons également de notre exemplaire gare : ascenseurs d’accès trop petits pour les vélos et escaliers sans goulotte de guidage comme partout ailleurs. Les cyclistes sont exaspérés par l’absence de réponse concrète depuis tant d’années aux points noirs de leur parcours du combattant quotidien : le pont SNCF de la rue de l’Arbre de la Liberté, la place Drouaise et la traversée du Pont Neuf, l’avenue Neigre et son stationnement alterné, l’arrivée du Grand-Faubourg sur la place des Epars, l’interruption des pistes de Mainvilliers ou de Luisant à l’entrée de Chartres etc…

Au sein de CHARTRES EN COMMUN, nous travaillons à l’élaboration d’un Plan-Vélo qui nous permettra dès 2026 de rattraper ce retard. Il comprendra la sécurisation des parcours en continuité avec les communes limitrophes, la protection des itinéraires vers les établissements scolaires pour faciliter le trajet autonome de nos enfants, l’augmentation des capacités de stationnement là où elles sont nécessaires,  une école intergénérationnelle du vélo, des garages à vélos au pied des immeubles, une boutique solidaire pour s’équiper et apprendre à réparer à moindre frais en lien avec le tissu associatif et l’étude pour une offre simple de vélos en libre-service pour les visiteurs arrivant à la gare, comme à Périgueux par exemple.

Ce sujet a été discuté et enrichi lors de l’atelier « MOBILITES » de la première rencontre publique organisée par CHARTRES EN COMMUN le 12 octobre à la MPT des Comtesses. Vous pourrez discuter de nombreux autres thèmes à l’occasion de nos trois prochaines rencontres qui se tiendront le dimanche de 15H à 17H :

  • 2 novembre au FORUM DE LA MADELEINE : démocratie, alimentation, eau, santé, vie associative et sport
  • 23 novembre à la MPT DES HAUTS DE CHARTRES : jeunesse, sécurité et urbanisme
  • 14 décembre à la MPT DE RECHEVRES : commerce, tourisme, finances et nature en ville

Sylvie Torre, Olivier Maupu, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet, conseillers municipaux Chartres Ecologie.

Courriel : chartresencommun@remove-this.mailo.com

Facebook : @chartresecologie


Tribune « Chartres à Gauche »

CHARTRES EN DÉMOCRATIE ? 

La démocratie, ça commence par la civilité. Au sens banal de politesse et d’écoute, de la civilité il y en a peu lors des séances de conseil. Des adjoints qui persiflent, du brouhaha dans la salle lorsque l’un de nous (les conseillers d’opposition) prend la parole, des accusations répétées d’ignorance, etc.

Au sens plus précis de son rapport avec la citoyenneté, la civilité, c’est le droit pour tous les habitants à l’information et à la discussion sur ce qui concerne l’organisation et les projets de transformations de leur ville, dans le but de définir ensemble l’intérêt général.  A Chartres, le conseil municipal n’est la plupart du temps qu’une chambre d’enregistrement de décisions déjà acceptées par une majorité écrasante.  

La démocratie, c’est le calcul du plus grand dénominateur commun entre les intérêts de tous. Un dénominateur qui permet que personne dans la cité ne soit écarté des décisions. Or, à Chartres, tout part du centre ville, la périphérie est absente et silencieuse, tout est décidé de façon quasi monarchique.  L’exemple suivant le montre.

Une enquête a été diligentée à Chartres, Lucé et Mainvilliers pour connaître la situation des gens du voyage sur les aires d’accueil qui leur ont été attribuées, en vue de « travailler l’accompagnement social, sanitaire, l’insertion et la lutte contre les exclusions ». C’est la loi. Ses résultats pointent les difficultés à vivre de ces personnes. En ce qui concerne les manquements de la politique municipale, on peut en retenir deux. Sans doute la question de l’absentéisme scolaire relève davantage de l’Éducation Nationale que des actions de la ville. Pourtant, s’il y avait des bus qui passaient à proximité de l’aire d’accueil au moment des heures de scolarité, cela serait sans doute une incitation pour aller à l’école.  Il n’y en a pas. Le diagnostic posé par cette enquête révèle aussi que plus de 40% des adultes ne maîtrisent pas l’écriture, et que 25% ne maîtrisent pas la lecture.  Là encore une politique municipale pourrait agir, en travaillant par exemple avec des associations de combat contre l’illettrisme, ou en consacrant une partie du budget CCAS à un référent lecture-écriture.  A ces propositions, le maire-président de l’agglomération répond par le mépris, traitant les personnes qui habitent sur ces aires d’ « exceptions ». La municipalité ne travaille pas pour les « exceptions ».  Alors pour qui ?

Des « exceptions » à Chartres, il y en a d’autres : les familles en difficultés financières, les jeunes sans emploi, les personnes atteintes de troubles physiques ou psychiques …

Le mépris en direction des « exceptions » se porte aussi sur ceux qui s’occupent de ces exceptions, les travailleurs sociaux. Il n’y en a pas assez, ni au Conseil Départemental, ni au CCAS, ni au CIAS, ni à la Mission Locale. Ces mal aimés de la politique chartraine savent bien à quel point il n’y a pas de vraie démocratie sans justice sociale.  Une politique municipale démocratique considèrerait que les « exceptions » ont les mêmes droits que les autres, et s’attacherait à les faire respecter !

Jacqueline Marre : jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost : boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune de l'opposition sans étiquette

FAIRE DE CHARTRES UNE VILLE JARDIN  

A Chartres, la nature n’a pas droit de cité. Des arbres abattus en pleine nuit place de la Cathédrale, remplacés par des parasols à 330 000 euros. Des places uniformes, minérales, grises ; tristes. Et partout, des Chartrains qui regrettent le manque de verdure, d’ombre, d’espaces de fraîcheur. La récente refonte de la place Morard, qui a sacrifié des arbres au profit du béton, en est un symbole criant. 

La vérité, c’est qu’à Chartres, nous avons trente ans de retard. Il y a trente ans, on ne savait pas encore comment gérer les arbres en ville, comment concilier la nature et la ville. Depuis, des progrès immenses ont été réalisés et tant de villes ont montré la voie : La Rochelle, Saint-Malo, Bourges, Blois… Toutes ont su réintroduire la vie végétale dans la trame urbaine. Toutes, sauf Chartres. 

Assez de la ville grise, uniforme, étouffante. Je végétaliserai nos espaces publics pour une Chartres apaisée et respirante. Je veux ramener la nature au cœur de la cité : sur les places, dans les quartiers, au détour des rues. Nous avons besoin d’ombre et de fraîcheur, pas seulement dans les parcs, mais partout dans les quartiers, où l’on vit, où l’on travaille, où l’on se retrouve. 

Chartres demain aura des places vertes. Tous, vous me dites que la place des Epars, symbole et cœur battant de notre ville, est aujourd’hui une place triste et grise. Demain, la place des Épars redeviendra un lieu de vie : une place-jardin accueillante, une place accessible, lieu de rendez-vous, une place animée. Un lieu où l’on s’arrête, où l’on respire, où l’on peut participer aux belles animations qui sont une des forces de notre ville. La place de la Gare, elle aussi, retrouvera sa douceur : plus fraîche l’été, plus chaleureuse l’hiver, plus vivante toute l’année. Je souhaite aussi que l’on se réapproprie les espaces verts existants. Les Jardins de l’Évêché, fermés depuis 2021, n’ont pas besoin d’un nouveau chantier ruineux et fou de parking pour les sauver : ils ont besoin d’être rouverts, simplement, pour le plaisir de tous. La butte des Charbonniers, non entretenue depuis des années, mérite de renaître. J’ai pour projet de rénover le tracé piéton, d’y ajouter des jeux pour enfants, une piste cyclable, des bancs à l’ombre. Un vrai poumon vert, ouvert à tous. 

Chartres doit redevenir une ville qui respire. Une ville qui protège ses habitants du réchauffement, qui donne envie de flâner, de se retrouver, de vivre ensemble. Une ville où la nature ne sera plus l’exception, mais l’évidence. Une ville-jardin. Une Chartres vivante.

Ladislas Vergne : ladislas.vergne@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

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