Votre mairie – Ses grands projets
Votre mairie – Ses grands projets
Décembre 2025
Tribune « Chartres Écologie »
Au début du mois de novembre, deux pelleteuses sont arrivées au milieu des maisons HLM du quartier de Bel-Air. Interrogés par les dernier.es locataires surpris et effrayés, les ouvriers leur ont assuré qu’il ne s’agissait que de « nettoyer » les jardins des maisons inoccupées. Ici, nettoyer signifie arracher les arbres, arbustes et haies et retourner les pelouses. N’en doutons pas : il s’agit pour Chartres Habitat de gagner du temps, tellement l’impatience du maire de Chartres est grande de revendre tous ces terrains avec vue sur la cathédrale au plus offrant (un « tas d’or » comme il qualifiait le parc arboré récemment sacrifié avenue Pichard à La Madeleine). Bien sûr, il a promis aux quelques résidents encore présents de ne rien démolir avant leur départ ou leur décès : courage à ces résistant .es qui occupent ces logements sans entretien de la part du bailleur (en conseil municipal le maire a osé avouer qu’ils étaient dorénavant insalubres, alors qu’il est responsable de la sécurité des locataires !). Tandis qu’aucun projet n’est encore connu, qu’aucune urgence ne s’impose, la destruction de l’environnement végétal de ces logements supprime une partie du patrimoine naturel du quartier, supprime tout l’habitat qu’il constituait pour la biodiversité urbaine, gage de qualité de vie, et donne un signal supplémentaire aux derniers habitants qu’ils sont de trop ici !
Cette précipitation à détruire sent donc l’ignoble politique de la terre brûlée à 4 mois des élections municipales : pourquoi se battre et voter s’il n’y a plus rien à sauver ? Pourtant, beaucoup d’habitants du quartier nous ont dit attendre cette revitalisation sociale et urbaine dont cette rénovation douce serait la première étape :
- Relogement dans les maisons surélevées et rénovées des habitants actuellement mal-logés dans les collectifs qui sont des passoires thermiques (aucune isolation sous les fresques décoratives)
- Rénovation thermique et travaux d’accessibilité immeuble par immeuble pour n’obliger personne à quitter son quartier, ses ami.es, ses voisin.es.
- À l’issue de la dernière rénovation, accueil de nouveaux résidents dans un quartier à la mémoire et aux liens sociaux sauvegardés.
Le projet de Chartres en Commun propose donc de faire avec l’existant, de surélever les maisons en question pour doubler les surfaces de logement social du site, de rénover et isoler l’ensemble bâti existant, tout en maintenant ses qualités urbaines, la mémoire et l’agrément de ses jardins et de ses ruelles.
Cet exemple de notre projet de renouvellement urbain, respectueux des habitants et de l’identité des quartiers, s’oppose au projet actuel de vente de la ville à la promotion privée qui a pour conséquence de bétonner les paysages et de faire baisser la population. À quelques semaines des élections municipales, nous demandons solennellement au maire de respecter le débat démocratique et de ne pas commettre l’irréparable pour empêcher l’existence d’un autre projet que le sien.
CHARTRES EN COMMUN vous accueillera le 14 décembre à 15h00 à la MPT de Rechèvres pour la dernière de ses rencontres publiques de l’année : venez échanger avec nous et témoigner de votre vécu à Chartres.
OUI À LA DEMOCRATIE, NON À LA TERRE BRULÉE !
Sylvie Torre, Olivier Maupu, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet, conseillers municipaux Chartres Ecologie.
Courriel : chartresencommun@mailo.com
Facebook : @chartresecologie
Tribune « Chartres à Gauche »
SOYONS TOUS ET TOUTES DES VEILLEURS DE L’EAU !
Depuis 2015, le nombre de collectivités locales qui ont choisi la gestion de l’eau en régie, c’est- à-dire sous leur seule responsabilité, plutôt que de la confier à un délégataire privé, ne cesse d’augmenter, qu’il s’agisse de villes de droite (Nice) ou de gauche (Montpellier). Le choix de la régie publique doit être dicté par des considérations qui ne sont pas seulement économiques mais aussi sociales et écologiques, parce qu’une collectivité publique est dans une plus grande proximité avec les questions de santé, de justice sociale, d’équilibre démocratique.
À Chartres, le dernier conseil communautaire a acté non seulement la reconduction de la délégation de la gestion de l’eau au groupe privé Aqualter, mais aussi celle de l’assainissement, au même groupe. Ainsi C’Chartres Eau rejoint la cohorte des C’Chartres quelque chose. Notre agglo est quasi championne en France des SPL, Sem, Semop et autres interventions du privé dans le public.
Le nouveau contrat passé avec Aqualter vaut pour 15 ans, à compter de janvier 2026, ce qui verrouille, après les élections de mars, toute tentative pour passer à une autre forme de gestion. De plus a été voté le principe selon lequel les actionnaires d’Aqualter seront à 60%, ceux de l’agglo à 40% Pourquoi pas l’inverse ? Cela donnerait au moins davantage de pouvoir à la communauté de communes.
Une collectivité publique a la totale responsabilité des biens communs indispensables à la vie de chacun. A Chartres et en Eure et Loir, sur ces terres infectées de pesticides et autres matières dangereuses, il est difficile d’équilibrer les exigences de la chèvre et du chou : l’agriculture extensive participe à la mauvaise qualité de l’eau, et un groupe privé n’a pas pour priorité de s’attaquer aux causes de ces pollutions. Un service public cohérent exige de faire d’autres choix que ceux de la seule rentabilité.
En régie directe, les élus pourraient adapter la tarification de l’eau en fonction des besoins et garantir la maîtrise des tarifs ; ils pourraient aussi faire une politique d’incitation pour aller vers le zéro pesticide auprès des agriculteurs situés près de zones de forage, ils pourraient développer des conseils citoyens ou créer des « veilleurs de l’eau », pour que la population s’empare de la question de la qualité de l’eau, de sa nécessité comme bien public et non pas comme marchandise destinée à faire des profits.
La multiplication des satellites est un déni de la démocratie représentative. Ce modèle d’économie de marché, nommé aussi « gouvernance entrepreneuriale » (Rapport d’Orientation Budgétaire 2025), est très cohérent avec une gestion autoritaire comme celle de l’actuelle majorité, puisque nos votes sont piégés par une confiance presqu’obligée dans les rapports qu’on nous demande d’accepter.
Nous, Chartres à gauche, pensons qu’une collectivité locale pourrait et devrait devenir un bastion de résistance aux chemins trop connus du libéralisme dominant. C’est ce que nous proposerons aux prochaines élections.
Jacqueline Marre : jacqueline.marre@ville-chartres.fr
Boris Provost : boris.provost@ville-chartres.fr
Tribune de l'opposition sans étiquette
DEMAIN, CHARTRES SERA UNE VILLE POUR LA JEUNESSE
Être jeune à Chartres, c’est passer son baccalauréat ou diplôme de fin d’études secondaires et partir ailleurs faire ses études. Ce ne devrait pas être une fatalité. Non, il est impossible de faire venir une université à Chartres, la question ne se pose plus depuis trente ans. Oui, il est possible d’élargir massivement les possibilités d’études supérieures à Chartres, et de mieux s’occuper de nos jeunes.
Nous voulons que les jeunes puissent étudier, entreprendre et réussir sans quitter Chartres. Elu maire, je porterai la création d’un “Campus des métiers et de l’avenir” sur le site de l’Hôtel Dieu à Chartres, qui sera entièrement vide à partir de 2027. Installé près de la gare et du centre-ville, ce sera un lieu unique regroupant formations, orientation, stages et accompagnement à l’emploi pour les jeunes de 16 à 25 ans, regroupant la plupart des formations existantes à Chartres : en premier lieu l’école d’infirmières qui aura des locaux plus spacieux, mais également les formations dispensées sur l’actuel Campus universitaire, qui est trop loin du centre-ville ; ainsi que de nouvelles formations dans le domaine du numérique, de la santé, pour répondre aux besoins de notre bassin d’emplois. Des logements étudiants et un restaurant universitaire durable accompagneront ce campus vivant. Ce campus sera un moteur d’innovation, d’emploi et de fierté pour toute la région chartraine.
Par ailleurs, je souhaite instituer une carte « Jeune à Chartres » pour garantir l’accès à la culture, au sport et aux loisirs pour tous. Cette carte sera à destination de tous les jeunes âgés d’entre 16 et 25 ans, et elle ouvrira droit à des réductions dans les équipements culturels, sportifs.
Avec l’initiative « un Quartier pour la jeunesse », nous travaillerons en parallèle à garantir l’ouverture en soirée et le week-end de nouveaux espaces dédiés aux jeunes, en particulier dans le quartier Saint-Michel derrière la mairie. En contrepartie, nous serons vigilants sur les nuisances sonores et l’application stricte de la réglementation pour tapages nocturnes.
Notre ville, si elle veut survivre et demeurer attractive, doit conserver ses jeunes et attirer de nouveaux talents. Elu maire le 15 et 22 mars 2026, ce sera une priorité de mon mandat que de faire de Chartres une ville accueillante, dynamique et fière de sa jeunesse.
Retrouvons-nous pour en parler au sein de notre permanence, au 12 rue du Soleil d’Or, ouverte tous les jours sauf le dimanche – lundi de 16h à 19h et toute la journée du samedi !
Ladislas Vergne, conseiller municipal : ladislas.vergne@ville-chartres.fr
Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »
L'approche des élections municipales conduit le groupe Osons Chartres autrement à suspendre la parution de sa tribune jusqu'à la tenue du scrutin en mars 2026, dans le respect des règles applicables aux campagnes électorales.
Vous souhaitez nous faire part d’une interrogation, d’un problème ou tout simplement échanger avec nous, n’hésitez pas nous contacter par mail aux adresses ci-après :
- M. Fabien STANDAERT : fabien.standaert@ville-chartres.fr
- Mme Sophie AMMEUX-TUDRYN : sophie.ammeux.tudryn@ville-chartres.fr
- M. Christophe CAPLAIN : christophe.caplain@ville-chartres.fr
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Tribune de la majorité
L’approche des élections municipales conduit la majorité municipale à suspendre la parution de sa tribune jusqu’à la tenue du scrutin en mars 2026, dans le respect des règles applicables aux campagnes électorales.
Merci de votre compréhension.
Les élus de la majorité municipale

