Votre mairie – Ses grands projets
Votre mairie – Ses grands projets
Janvier 2026
Tribune « Chartres Écologie »
POUR UNE AUTRE VISION DE CHARTRES
Chères Chartraines, chers Chartrains, alors que la majorité vous vend du vert, toujours plus vert, à coup de “désartificialisation”, de plantation de 1 000 arbres, ou d’éco-ville, les chiffres officiels*, eux, affirment tout autre chose : entre 2011 et 2023, 63 hectares de sols naturels ou agricoles ont été artificialisés sur le territoire de la ville de Chartres — l’équivalent d’une superficie de 90 terrains de football sont passés d’un état de sol vivant, à un état de sol bétonné, bitumé ou construit. Et la modification n°2 du plan local d’urbanisme poursuit cette logique : jusqu’à 87 hectares supplémentaires ouverts à l’urbanisation dans le secteur Maunoury, avec des densités pouvant atteindre 120 logements/ha. Cela signifie des milliers de logements nouveaux, une densification massive comme celle que vous pouvez constater vous-même au Faubourg la Grappe, rue de Sours ou boulevard Clémenceau. Des programmes ultra denses, à ras de la rue, une promiscuité pour les habitants. On construit toujours plus, toujours plus dense, alors que le chiffre officiel** fait état de 2551 logements vacants (inhabités) dans la ville.
Pendant ce temps, seuls 3,5 hectares de cœurs d’îlots sont protégés dans la modification du PLU, une goutte d’eau face aux plus de 50 hectares d’espaces verts identifiés par l’étude. Aucune concertation, aucune transparence : les habitants découvrent les projets une fois qu’ils sont ficelés, parfois lorsque la maison d’à côté devient un immeuble de 40 logements. L’impact de cette bétonisation de la ville sur les circulations routières, les équipements, le cadre de vie n’est pas étudié sérieusement, tandis que les satellites immobiliers de la ville poursuivent leurs opérations. Chers Chartraines, chers Chartrains, cette modification du PLU conditionne l’avenir de vos quartiers. Voter pour l’actuel Maire de Chartres, c’est voter pour un maire bétonneur.
Autre sujet majeur : la transparence de l’exécutif local. Le Maire perçoit 100 000 € d’indemnités en tant que maire et président d’agglomération et administrateur de SEM/SPL. A cela s’ajoute un forfait énorme de 42 000 € de frais de représentation annuels. Depuis 2020, nous demandons la publication des justificatifs, la réduction du plafond et un contrôle élargi aux avantages perçus dans les sociétés satellites dirigées par des élus. Nos demandes ont été ignorées, puis combattues en justice — sans succès pour la municipalité. Aujourd’hui encore, aucune preuve n’est fournie pour justifier ce montant de dépense forfaitaire le plus élevé de France***. Cette opacité n’est pas acceptable. Nous avons porté un vœu lors du dernier conseil municipal qui a été rejeté par la majorité.
À Chartres en commun, nous défendons l’exact opposé : un urbanisme concerté, des continuités vertes, un grand parc pour Maunoury, la réhabilitation plutôt que la démolition, des projets conçus avec les habitants, et une gouvernance réellement transparente. Parce que Chartres mérite mieux que le béton et l’opacité : elle mérite une ville vivante, solidaire, respirable et démocratique.
Très belle année 2026 à vous et vos proches !
Rendez-vous les 15 et 22 mars pour les élections municipales : vérifiez si nécessaire votre bonne inscription sur les listes électorales chartraines via le lien https://www.service-public.gouv.fr/particuliers/vosdroits/R51788
* https://mondiagartif.beta.gouv.fr/project/174830/tableau-de-bord/consommation
** https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-28085
Sylvie Torre, Olivier Maupu, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet, conseillers municipaux Chartres Ecologie.
Courriel : chartresencommun@mailo.com
Facebook : @chartresecologie
Tribune « Chartres à Gauche »
PROGRES TECHNOCRATIQUES, L’HUMAIN PASSE APRES.
Lors du dernier débat d’orientation budgétaire pour 2026-2028, la majorité municipale a prôné des économies de fonctionnement : concentration des services, appel à « contraindre » la masse salariale. L’investissement dans des machines d’intelligence artificielle peut faire baisser les coûts en matière de personnel.
Voici trois exemples de ce type d’investissement
- A la médiathèque, installation de bornes extérieures. On pourra, en dehors des heures d’ouverture, rendre et emprunter des documents sans avoir affaire à quiconque, alors qu’une bibliothèque est un lieu de culture et de vie, d’échange et de partage. Le gain pour l’usager sera bien mince au regard de l’investissement.
- Le budget investi pour la vidéosurveillance et les caméras connectées est conséquent, alors qu’aucune étude sérieuse ne confirme l’efficacité de ces systèmes. En 2020, les magistrats de la Cour des Comptes remarquaient qu’ils n’avaient trouvé « aucune corrélation entre l’existence de dispositifs de vidéoprotection et le niveau de délinquance commise sur la voie publique ou encore les taux d’élucidation. » La question de la sécurité de la vie quotidienne a besoin d’un débat public qui prenne en compte la crise environnementale et sociale.
- Au standard de l’hôtel de ville, C’LIA, un « agent conversationnel innovant » a été installé pour répondre 24h/24 aux questions des administrés. Actuellement, 6 agents traitent 400 appels en moyenne par jour. Au cours de chaque entretien, ils établissent une relation individualisée, font preuve d’attention et d’empathie. C’est méconnaître le sens de ce travail que croire C’LIA , si bien renseigné soit-il, capable de remplacer des humains. Il est en revanche certain qu’il permet de supprimer des emplois.
Le danger, dans le monde ultralibéral que défend l’actuelle majorité municipale, c’est d’utiliser le numérique pour réduire le nombre des agents des services publics. Protégés par leur statut, les agents titulaires de la fonction publique territoriale ne dépendent pas de la couleur politique de leur hiérarchie. A Chartres, plus de 50% des agents de la collectivité sont déjà des contractuels. Ils sont, eux, plus vulnérables, et moins rémunérés.
Il ne s’agit pas de nier les possibles avantages qu’offrent les intelligences artificielles, mais de dénoncer ici le fétichisme de l’actuelle majorité qui lui voue une sorte d’adoration au lieu de reconnaître la force de ceux qui pourraient s’en servir, sans avoir à s’y soumettre. De plus en plus de collectivités réfléchissent à ne pas dépendre d’opérateurs privés. Pour avoir une plus grande indépendance numérique, elles se dotent de logiciels libres. On n’en entend pas du tout parler dans notre ville.
L’engouement de l’actuelle majorité chartraine pour le développement tous azimuts de l’I.A. signe son inquiétude : plus de machine et moins d’humain au service de l’intérêt général, les choses seraient plus faciles à gérer ! Rêve de démiurge ? Pour orienter autrement cette politique antidémocratique, rendez-vous les 15 et 22 mars pour les élections municipales !
Jacqueline Marre : jacqueline.marre@ville-chartres.fr
Boris Provost : boris.provost@ville-chartres.fr
Tribune de l'opposition sans étiquette
BELLE ANNEE À TOUS !
Pour la première tribune de cette nouvelle année, je souhaite vous parler des transports à Chartres. Circuler à Chartres est devenu une épreuve d’endurance. Pour les automobilistes, il n’y a jamais eu autant d’embouteillages à Chartres. Place des Epars, boulevard Clemenceau, place Morard…ce qui était autrefois exceptionnel devient quotidien. Ces embouteillages interminables allongent les trajets, alourdissent les journées des Chartrains et pèsent autant sur les conducteurs que sur les riverains qui habitent le long de ces axes saturés.
Tout d’abord, la construction massive d’immeubles proches du centre-ville (boulevard Clemenceau sur l’ancienne caserne des pompiers, rue du Faubourg-la-Grappe à l’ancienne « Cloche de bois »), a attiré de nouveaux habitants qui, faute d’alternative, se déplacent principalement en voiture. S’y ajoutent les travaux continuels en ville qui obligent les Chartrains à des détours interminables. Pour ceux qui dépendent du bus, l’offre se révèle insuffisante : il n’y en a ni le soir en semaine ni le dimanche. Certains me confient renoncer à se rendre en ville le dimanche parce qu’ils ne savent pas comment rentrer ! Quant aux cyclistes, ils doivent composer avec une ville sans réel fil conducteur : il n’existe pas de tracé cyclable continu dans Chartres.
Et pour les piétons, le centre-ville est devenu un terrain semé d’embûches. Les pavés, pourtant refaits il y a quelques années à peine, se trouvent dans un état catastrophique et les chutes se multiplient ; la faute, sans doute, à une qualité médiocre des matériaux de construction. Le résultat ? Les passants tombent, en se prenant les pieds dans les trous et les irrégularités nombreuses qui jalonnent leur chemin, notamment rue Noël-Ballay et rue du Bois-Merrain. Une telle voirie est indigne des habitants de Chartres et du million de touristes qui viennent chaque année admirer notre ville.
Élu maire, je porterai une vision claire et ambitieuse des transports à Chartres.
Des parkings-relais pour soulager les axes du centre-ville et des nouveaux stationnements
Nous mettrons en place un réseau de parkings relais aux entrées de Chartres : aux Trois-Ponts, au Bourgneuf-Lèves, à Mainvilliers, sur l’ancien site de Chartrexpo. Ces espaces de stationnement gratuits seront reliés au cœur de ville par des bus ou des navettes électriques fréquents. Ainsi le cœur de ville pourra respirer, libéré d’une partie de ses embouteillages. D’autres solutions de stationnement verront également le jour : en périphérie immédiate du centre, en Basse-Ville et dans le quartier Saint-Brice. Le nombre de places équipées de bornes de recharge électrique sera également accru afin d’accompagner la transition vers des mobilités plus douces.
10% de déplacements à vélo d’ici 2030
Nous développerons un réseau de pistes cyclables continues et sécurisées reliant la gare aux différents quartiers ainsi qu’aux principales zones d’emploi, comme leJardin d’entreprises,. Les espaces dédiés au stationnement pour vélo seront démultipliés pour offrir à chacun une solution simple et fiable. C’est à ces conditions que nous pourrons permettre à toujours plus de Chartrains d’utiliser leur vélo comme moyen de déplacement au quotidien.
Des bus le soir et le dimanche
Avec nous, la mobilité ne s’arrêtera plusà la tombée du jour ni le samedi soir. Nous instaurerons un service de bus réguliers le soir, le dimanche et les jours fériés, pour relier tous les quartiers au centre-ville et à la gare. Étudiants, familles, séniors ou travailleurs du week-end pourront ainsi de déplacer plus facilement. Les lignes principales circuleront toutes les 30 à 40 minutes, avec des arrêts pensés pour desservir les zones commerciales et culturelles.
Tous les pavés du centre-ville seront refaits, pour offrir aux piétons un chemin sûr et agréable dans un cadre embelli, avec d’avantage de verdure. Les grands axes de Chartres bénéficieront d’une attention particulière afin que les déplacements des personnes en situation de handicap soient pleinement facilités.
Ladislas Vergne, conseiller municipal : ladislas.vergne@ville-chartres.fr
Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »
L'approche des élections municipales conduit le groupe Osons Chartres autrement à suspendre la parution de sa tribune jusqu'à la tenue du scrutin en mars 2026, dans le respect des règles applicables aux campagnes électorales.
Vous souhaitez nous faire part d’une interrogation, d’un problème ou tout simplement échanger avec nous, n’hésitez pas nous contacter par mail aux adresses ci-après :
- M. Fabien STANDAERT : fabien.standaert@ville-chartres.fr
- Mme Sophie AMMEUX-TUDRYN : sophie.ammeux.tudryn@ville-chartres.fr
- M. Christophe CAPLAIN : christophe.caplain@ville-chartres.fr
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Tribune de la majorité
L’approche des élections municipales conduit la majorité municipale à suspendre la parution de sa tribune jusqu’à la tenue du scrutin en mars 2026, dans le respect des règles applicables aux campagnes électorales.
Merci de votre compréhension.
Les élus de la majorité municipale

