Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Mai 2024

Tribune « Chartres Écologie »

POURSUITE EN JUSTICE DES 4 ÉLUS DE CHARTRES ECOLOGIE : CLAP DE FIN !

Rappelons l'historique de cette affaire :

  • En octobre 2020, notre tribune n'a pas été publiée sous prétexte d'une mise en page incompatible. L'ensemble du journal municipal est agrémenté de photos, aéré et coloré mais les tribunes devraient être uniquement en petits caractères sur fond gris... À ce propos, vous aurez remarqué que depuis quelques mois, la majorité s'est octroyée une pleine page…
  • En novembre 2020, nous adressons un texte dans le but d'informer et ouvrir un débat sur l'utilisation des fonds publics…
  • En juin 2021, suite à cette tribune, nous sommes mis en examen pour « diffamation et injure publique » par MM. Gorges et Masselus.
  • Après plusieurs reports demandés par l'avocat de MM. Gorges et Masselus, Maître Blanchetier (également avocat de M. Sarkosy), l'audience se déroule le 6 janvier 2023 au Tribunal correctionnel de Chartres. Le 3 février 2023 notre relaxe est prononcée au titre de la liberté d'expression garantie par l'article 10 de la Cour européenne des Droits de l'Homme.
  • Mais nous n'étions pas quittes puisqu'un recours était déposé auprès de la Cour d'Appel de Versailles, devant laquelle nous avons comparu le 14 novembre 2023…. et qui confirma notre relaxe définitive.
  • Plusieurs milliers d'euros de frais d'avocat à notre charge pour nous, des sommes sans doute comparables pour MM. Gorges et Masselus, supportées par la ville.

Sur le fond, qu'en est-il ?

La dette de la ville de Chartres s'élevait à 70 millions d'€ en 2014. Cette dette est passée à 102 millions en 2019, et s'élève à 127 millions au 1er janvier 2024 (159 M€ consolidés). Donc, la dette se creuse, c'est incontestable ! Pour l'année 2023, nous avons payé environ 4 millions d'€ d'intérêts et avons remboursé 10 millions d'€ de capital.

La dette de l'agglomération suit la même tendance : 404 millions d'€ au 1er janvier 2024, soit un triplement de cette dette en 10 ans. Et pour être complet, il faudrait ajouter la dette des différentes « filiales » de la ville et de l'agglomération (SEM et SPL)…

  • Le montant des indemnités des élus : pour ses différentes fonctions, le montant perçu par M. Gorges en 2023 (source : tableaux annexes aux rapports d'orientation budgétaire ville et agglo) est de 120.925 € brut annuel auxquels s'ajoutent 42.000 € de frais de représentation pour lesquels toute demande de justificatif nous est refusée (soit au total environ 13.500€ mensuels).

M. Masselus perçoit, lui, environ 10.000 € mensuels d'indemnités et rémunérations (mêmes sources) grâce à ses divers mandats, soit presque autant que les ministres en exercice !

Avec ces chiffres, chacun se fera ainsi sa propre opinion sur la dette de nos collectivités et l'usage des fonds publics. Parallèlement, tous les tarifs ville, agglo et filiales explosent : taxe foncière, restauration collective, périscolaire, médiathèque, eau, gestion des déchets, parking…

Chères chartraines, chers chartrains, et si vous demandiez des comptes aux élus de la majorité ?

Quentin Guillemain, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet et Olivier Maupu

Courriel : contact@remove-this.chartresecologie.fr

Facebook : @chartresecologie


Tribune « Chartres à Gauche »

CULTURE OU FOLIE DES GRANDEURS ?

Le dernier conseil municipal a délibéré sur le budget primitif 2024 de la ville de Chartres : choix libéral de gros investissements à répétition, quotidien des Chartraines et Chartrains appauvri.

Réduction des sommes consacrées aux aides sociales, sous-dotation de logements très sociaux, augmentation des tarifs péri-scolaires et de restauration de 10 %, facturation des études surveillées, diminution de 10 % des subventions aux associations qui s'occupent de la précarité, etc.

La culture, quand il s'agit qu'elle soit accessible à tous de façon inconditionnelle, est aussi mise à mal. Ainsi est grignoté l'accès du public à la médiathèque (un tiers de temps d'ouverture de moins dans la semaine). Les crédits alloués aux achats de supports (livres, disques, cassettes) sont réduits drastiquement : 64 400 euros en 2023, 18 000 euros en 2024, soit près de 70 % de baisse.

Diminution des horaires d'accès, diminution des crédits, nouvelle dénomination « méd'I.A.thèque », pour faire croire que Chartres est à la pointe du progrès : ce sont des erreurs d'appréciation, des fautes démocratiques, des injustices. On ne répètera jamais assez que la lecture apprend, transmet, invite à l'imaginaire, développe les émotions, permet l'esprit critique, interroge, se partage… Une pédagogie de l'usage collectif de l'I.A est nécessaire, mais ne s'y substitue pas. C'est un nonsens de le penser.

Du 30 mai au 4 juin 2023 a eu lieu le « Festival international du film muet de Chartres ». Il a révélé l'impréparation de l'événement par l'association organisatrice, et son amateurisme désordonné aux moments importants. En juin 2022, nous nous étions opposés à la subvention demandée, parce que cette association était quasi inconnue dans les milieux du cinéma, n'avait pris contact avec aucun des partenaires chartrains intéressés, et parce que son prix était déraisonnable : 200 000 euros, sans compter 277 275 euros d'avantages en nature (locations de places, de salles, contribution des employés municipaux…). Jamais aucune municipalité n'avait donné autant, pour un festival de cinéma à ses débuts. De l'argent public, et conséquent !

Au dernier conseil, alors que nous demandions de faire le point (au moins financier) sur ce malheureux événement, le maire a répondu que c'était une politique de prise de risque culturelle, qu'il donnait sa chance à des inconnus, et que ça valait la peine, pour d'autres opérations éventuelles…

Bien sûr, c'est plus grave d'avoir une politique de casse des services publics, comme cette majorité le fait depuis 20 ans, que de se tromper dans un choix temporaire d'attribution de subventions. Cependant moins de 20 000 euros pour les associations caritatives, moins encore pour les bibliothèques, et 200 000 pour un inconnu…, est-ce ainsi qu'on dépense l'argent de la collectivité ?

Le maire conçoit le conseil municipal comme une chambre d'enregistrement de ses volontés. Le fonctionnement de l'exécutif chartrain, comme celui de l'exécutif de la France montre que libéralisme et démocratie ne riment plus depuis longtemps !

Jacqueline Marre : jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost : boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune de l'opposition sans étiquette

CHARTRES VA DROIT À LA FAILLITE

Le mois dernier avait lieu l'examen du budget. J'ai voté contre, parce que le budget présenté mène Chartres vers la faillite. 11 ans pour rembourser la dette, c'est trop. Des impôts 13% plus élevés que n'importe quelle ville de la strate, c'est énorme, encore heureux qu'ils n'augmentent pas.

Qui paye l'addition ? Les Chartrains. Les Chartrains doivent déjà 3300 euros à vos créanciers. Et la dette n'est pas gratuite, 3,2 millions d'intérêts !

Tout ça pour quoi ? A Chartres tout est cher, tout augmente !

  • A Chartres, on paye 3 € l'heure de parking souterrain ! Il fallait ces parkings, mais là on paye autant qu'à Paris ! Plus qu'à Monaco ! ce n'est plus possible pour les Chartrains qui veulent aller en centre-ville, pas besoin de s'étonner des commerces qui ferment !
  • A Chartres, on paye 5 € le m3 de l'eau ! Contre 3,5 à Orléans, Tours, Blois.
  • A Chartres, avec une inflation qui revient vers les 2%, on augmente les coûts des abonnements médiathèque, transports, de 10%
  • Les subventions aux associations ? -20%. Les classes scolaires ? On passe de 20 à 15 euros par élève. Les écoles ? Complètement abandonnées.

Où va l'argent ? En 2001 il fallait faire des projets structurants, avec la Médiathèque, avec l'Odyssée. Mais aujourd'hui l'équipe actuelle continue ! On fait l'Iliade en plus de Chartrexpo ! On construit des immeubles cages à lapins qui ne font rêver personne, pas même les lapins.

La réalité c'est qu'on a changé d'époque. Ce que les Chartrains veulent, c'est de l'argent sur nos routes, c'est de l'argent sur nos écoles, c'est de l'argent sur nos gymnases. C'est de l'argent pour verdir cette ville qui étouffe.

Loin, très loin du budget présenté. Alors oui, j'ai voté contre ce budget de gros projets et de gros immeubles, ce budget de renoncement à la vie des Chartrains.

Ladislas Vergne : ladislas.vergne@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

DE BONNES NOUVELLES POUR LE LOGEMENT

Depuis son entrée en fonction, le Ministre du Logement a été confronté à la nécessité de dynamiser à la fois la production de logements et l'accessibilité à ceux-ci, dans un contexte de marché immobilier ralentissant et de taux d'intérêt en hausse, ce qui complique l'accès à la propriété pour de nombreux ménages. Les attentes envers son ministère sont élevées, particulièrement en ce qui concerne la simplification des procédures pour stimuler la construction de logements neufs et la rénovation énergétique.

Son arrivée marque potentiellement un tournant pour la politique du logement en France, avec des plans pour relever les défis de logements abordables, la rénovation énergétique des bâtiments existants, et la lutte contre les logements insalubres ou vacants. Le Premier ministre Gabriel Attal a souligné l'importance d'un "choc de l'offre" pour stimuler la construction, notamment en exploitant les logements et bureaux vacants.

C'est pourquoi, dans la continuité de son travail réalisé à l'Assemblée nationale, l'actuel Ministre du Logement a réalisé des annonces fortes pour œuvrer dans la résolution de cette crise du Logement. C'est le sens des 22 territoires sélectionnés pour la construction de 30 000 logements d'ici 2027.

Il a également mis l'accent sur l'amélioration du logement social, secteur particulièrement touché par les défis actuels. Face à la diminution de la production de HLM, il est indispensable d'étudier le modèle, avec notamment la fin du logement social à vie. En effet, si la situation personnelle du locataire évolue, son parcours au sein du logement HLM doit également évoluer.

C'est tout le sens de ce qui est pratiqué au sein de notre cité, à Chartres. La politique de l'habitat de la ville et de l'agglomération permet, par exemple de pouvoir faire évoluer la taille du logement en fonction des besoins des familles. Mais également d'acheter des anciens logements sociaux à prix avantageux. Cette mesure qui permet à la fois au locataire de devenir propriétaire, permet également de dynamiser la construction de nouveaux logements sociaux tout en favorisant la mixité sociale au sein des projets de constructions.

C'est pour toutes ces raisons que nous souhaitons particulièrement soutenir les projets et décisions de la ville et de l'agglomération en faveur du logement.

Nous souhaitons également souligner l'avancée du plan pour la réhabilitation des logements vacants du centre-ville que nous constatons depuis ce début de mandat.

Nous vous souhaitons un bon mois de mai !

Vous souhaitez nous faire part d'une interrogation, d'un problème ou tout simplement échanger avec nous, n'hésitez pas nous contacter par mail aux adresses ci-après :

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Tribune de la majorité

ILS NE SONT PAS PRÈS D'INVENTER LE « VERT DE CHARTRES »

Les deux derniers conseils municipaux ont tristement illustré le comportement de ces Verts qui ne cessent de rougir, surtout en période électorale.

Que les oppositions s'opposent, soit. Mais que retiennent-ils d'un débat budgétaire qui porte sur la bagatelle de 125 millions d'euros ? La dette de Chartres, pourtant parfaitement sécurisée et programmée, quand on ne les entend jamais partout ailleurs sur l'endettement du pays. Une dette qui ne sert chez nous qu'à financer l'investissement et jamais le fonctionnement dont la gestion demeure excédentaire depuis des années. Mais non, ce qu'ils nous reprochent, c'est de ne pas inscrire de crédits pour la réouverture du Rigeard ou celle des jardins de l'Évêché. Peu leur importe que les enfants n'en souffrent pas, ni que les touristes continuent de venir plus nombreux. Peu leur importe que les meilleurs spécialistes examinent ces deux situations avant d'en définir les remèdes pertinents. Chez eux, pas l'ombre d'un doute, pas de temps de réflexion, pas besoin de débat. Ils ont la réponse : la dépense « a priori », quand ils nous reprochent les nôtres pourtant concrètes, fondées et durables.

Et puis, jamais de proposition concrète. Ce sont pourtant des espaces « verts » dont il s'agit. Mais c'est sur l'esplanade de la cathédrale qu'ils proposent de planter une forêt, jamais dans ces jardins. Pour les pavés de l'esplanade, ils rêvent probablement d'un autre usage, comme à Sainte Soline.

Voilà pour le fond. Pour la forme, nous vous faisons grâce des cris et des interruptions, dignes de leurs partenaires de la NUPES, façon trotskistes en délire. Ils n'assument d'ailleurs jamais cette parenté. Ils font cette fois liste séparée. Mais c'est sous la même bannière que leurs candidats cherchent à se faire élire députés. Là, l'alliance jusqu'à l'extrême ne leur fait pas peur, quand ils l'interdisent à leurs adversaires. Normal, ils sont les champions de la morale, les détenteurs du Sens de l'Histoire. Ceux qui refusent de se soumettre à leurs dogmes et à leurs décrets deviennent des ennemis du peuple, même quand c'est le peuple qui les a élus. Dans ces cas-là, c'est le peuple qui a tort. Abruti sans doute par une propagande forcément « haineuse », « d'extrême droite » évidemment.

D'ailleurs, et faute d'idées probablement, ils finissent toujours par s'attaquer à la personne de leurs adversaires. Indigne ? pensez-donc, ils ont le monopole de la morale. Les affaires Julien Bayou ou Gérard Miller ne leur apprennent rien. Pour l'insinuation, le soupçon, ils ne craignent personne. C'est normal, ces gens-là ne coupent pas les sapins, ils préfèrent les têtes.

PS : À propos de tête, ce vote du budget 2024 nous a fait découvrir que nous avions nourri un Judas. La tête lui a tellement tourné qu'il a voté avec l'extrême gauche. Double salto idéologique ? Déprime ? Encore un effort, Ladislas, les Verts t'attendent !

Les élus de la majorité municipale