Paul Richer l'art et la médecine

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En chair et en os. Paul Richer, l'art et la médecine

Pour sa deuxième exposition consacrée au sculpteur Paul Richer, Le musée des Beaux-Arts explorait la relation étroite entre l'art et la science dans les œuvres de Paul Richer. L'exposition comprenait notamment des ouvrages médicaux écrits et illustrés par l'artiste, en lien avec le professeur Jean-Martin Charcot.

Cette exposition a eu lieu du 16 mars au 16 juin 2024.

Une programmation labellisée « d’intérêt national » par le Ministère de la Culture.
Composée de deux expositions :
> Les nouveaux héros. Paul Richer et la sculpture du travail, qui a eu lieu du 23 septembre au 31 décembre 2023.
> En chair et en os. Paul Richer, l'art et la médecine, du 16 mars au 16 juin 2024.

Médecin et sculpteur : le double héritage de Richer

L'exposition « En chair et en os. Paul Richer, et la médecine » a révélé deux facettes de Paul Richer : son rôle méconnu de médecin et son œuvre en tant qu'artiste.

Ses études médicales, ses croquis de soldats blessés pendant la guerre de 1870 ont été exposés, ainsi que les ouvrages médicaux illustrés et sa thèse réalisée sous la direction de Jean-Martin Charcot. Ses sculptures à partir de 1887, mettait en avant l'anatomie masculine à travers des athlètes en mouvement, des malades et des œuvres pédagogiques et illustraient sa précision anatomique.

Paul Richer, Planche II dans Marc Sée, Recherches sur l'anatomie et la physiologie du cœur, spécialement au point de vue du fonctionnement des valvules auriculo-ventriculaires, Paris : G. Masson, 1875. © Ville de Chartres – Musée des Beaux-Arts

L'exposition présentait également des hommages sculptés à des personnalités, scientifiques et grands médecins. Ainsi que des sculptures féminines, écho à ses travaux sur l'anatomie féminine des années 1910. Pour clore cette exposition, deux grands groupes sculptés ont été présentés : Tres in una (1913) et L'Art et la Science devant Minerve (vers 1930), qui mettent en scène des femmes et reflètent les travaux de l'artiste sur la morphologie féminine.

La sculpture a permis à Richer d’étudier l’anatomie de ses modèles, mais aussi à représenter des pathologies à des fins pédagogiques. Des représentations de malades, comme La Parkinsonienne (1895, collection particulière), ont été exposées.

Cette exposition a permis aux visiteurs de découvrir l'œuvre fascinante de Paul Richer, à la fois en tant que médecin talentueux et sculpteur innovant, en explorant la relation étroite entre l'art et la science dans son travail.

Paul Richer, La Parkinsonienne, 1895, plâtre, 46 x 15 x 15 cm, coll. part. © Ville de Chartres – Musée des Beaux-Arts


Origine du projet

Cette exposition est rendue possible grâce au soutien exceptionnel du musée d’Orsay, des Beaux-Arts de Paris, du Petit Palais-musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du musée de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, du musée Crozatier du Puy-en-Velay, du musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine, du musée de la Piscine de Roubaix et de collectionneurs privés.