Conseil municipal de la Ville de Chartres

Votre mairie – Ses grands projets

Votre mairie – Ses grands projets

Octobre 2023

Tribune « Chartres Écologie »

LE RIGEARD : GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR

Connaissez-vous le Rigeard ?

C’est un écrin de verdure sur près de 4 hectares de bord de rivière, de forêt et de prairie offrant une variété inégalée d'activités sur le site, y compris le contact avec les animaux. Seul centre de loisirs de la Ville de Chartres, il joue une fonction stratégique déterminante, au cœur de l’action éducative. Il est aussi la seule bouffée d’oxygène pour beaucoup de jeunes Chartrains qui n’ont pas la chance de partir en vacances.

Le 29 juin dernier, à une semaine du début des vacances estivales, une lettre de la ville de Chartres a été adressée aux parents d’élèves mentionnant la décision de fermer le centre de loisirs le Rigeard, route des Grands-Prés. La presse a fait l’écho de cette information en précisant la nécessité d’engager « des travaux sur un des murs d’un des bâtiments » et que les expertises, études et travaux devraient durer deux années scolaires. « Mais rien n’est arrêté pour le moment : réhabilitation, reconstruction ou déménagement. Tout est ouvert. »

Nous avons interrogé la municipalité lors du dernier conseil municipal pour connaître les détails des études qui ont présidé à la décision soudaine de fermeture du centre de loisirs le Rigeard à quelques jours des congés scolaires, lourde de conséquences pour les familles, et entraînant de fait une dégradation des conditions d'accueil pour les enfants qui ne sortent pas du cadre scolaire : pourquoi une telle décision d’une telle ampleur alors que ne serait concerné que « l’un des murs, d’un des bâtiments » ? Et quand est-ce que ce site pourra rouvrir ? 

La réponse du maire fut cinglante en nous traitant d’irresponsables et en évoquant le parc des Vauroux, à Mainvilliers, comme l’une des solutions alternatives, alors que la compétence jeunesse ne relève pas de l’agglomération.

Nous pensons que l’action municipale devrait anticiper ce type d’évènements aux conséquences trop importantes pour rester sous silence. Nous avions d’ailleurs inscrit dans notre programme municipal de 2020 la rénovation du centre de loisirs du Rigeard tant il était connu de tous que des travaux s’imposaient, le bâtiment principal étant vieillissant. La majorité aurait mieux fait de s’en inspirer. Dès 2021, des crédits étaient pourtant prévus pour des travaux au Rigeard sans qu’ils soient mis en œuvre. Le 7 septembre dernier, nous avons demandé la transmission de l’ensemble des études et expertises menées ces vingt dernières années sur les bâtiments de ce site dont nous rendrons les conclusions publiques. L’information doit être transparente : les équipements de la ville sont aussi notre patrimoine.

Si l’entretien de ce patrimoine bâti est défaillant, c’est qu’aucuns travaux de fond n’ont été réalisés ces 22 dernières années au point que le bâtiment en est devenu dangereux ! Pendant ce temps-là, des dizaines de millions sont dépensés dans des travaux pharaoniques ou pour les acquisitions foncières en vue d’une future autoroute. Quel mépris pour les familles !

Tout comme le jardin de l’Évêché, le Rigeard restera donc fermé, sans perspectives de réouverture, et c’est la jeunesse qui trinque ! Il ne suffit pas de se décréter « Ville amie des enfants » comme l’a titré la propagande municipale dans le Votre Ville du mois dernier. Cette « stratégie » du « laisser pourrir » semble être devenue la norme ces derniers temps, pour mieux définir de nouveaux projets sur des sites remarquables et partagés que le maire transforme en friches comme il les nomme déjà !

Quentin Guillemain, Brigitte Cottereau, Jean-François Bridet et Olivier Maupu

Courriel : contact@remove-this.chartresecologie.fr

Facebook : @chartresecologie


Tribune « Chartres à Gauche »

SE LOGER À CHARTRES.

La question du logement, c’est l’affaire de l’Etat, du Département, de l’Agglomération, mais aussi des municipalités. Rappelons à quel point la situation est dramatique à Chartres : des personnes dorment dans la rue ; le 115, numéro de téléphone pour la mise à l’abri inconditionnelle des personnes sans abri, est trop souvent saturé ; des expulsions sans solution de relogement s’effectuent. L’offre d’habitat social est tout à fait insuffisante : 1/3 des demandes ne sont pas satisfaites.

Le Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (PDALHPD) a été élaboré en 2022, pour la période de 2023 à 2028. Le diagnostic est sévère. Dans le parc privé, 21% des locataires sont en dessous du seuil de pauvreté.  Dans le parc social, l’offre de logements est insuffisante : 48% des jeunes de 20-24 ans de l’agglomération chartraine ne peuvent pas disposer de leur propre logement. Les jeunes majeurs qui sortent de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), les jeunes apprentis, les stagiaires, tous publics fragiles, ne trouvent pas de solution pérenne à leurs demandes. Quant aux populations les plus précaires, la part des logements sociaux qui leur est réservée occupe seulement 5,6 % du parc social dans le département.

Le parc privé, en revanche, est actif, mais devient difficile d’accès pour tous.  Dans ses opérations de co-aménagement avec des promoteurs privés gourmands de profits, la majorité municipale construit une ville avec des prix bien trop élevés. Au risque d’avoir des offres limitées aux revenus aisés. 

Pour faciliter l’accès à la propriété privée, la Ville pourrait utiliser, comme d’autres municipalités le font, un nouveau dispositif, l’Organisme foncier solidaire (OFS). Sans but lucratif, il a pour mission d’acheter et de gérer des terrains (bâtis ou non), pour y réaliser ou réhabiliter des logements accessibles à la propriété, à des prix abordables. Il s’agit de dissocier le foncier du bâti. L’acquéreur est propriétaire de son logement, mais pas du terrain. Avec un bail emphytéotique, une redevance foncière mensuelle au titre de la location du sol est versée à l’OFS. Le bien bâti peut être vendu ou transmis, le terrain restant régi par le bail. Cette nouvelle façon d’être propriétaire est soumise à des conditions de revenus.

Les difficultés grandissantes, face à une inflation galopante, devraient conduire la municipalité à protéger en urgence le droit au logement, qu’il s’agisse des ménages précaires, modestes ou de classe moyenne. Le quartier de la Madeleine est promis à de profondes transformations. Des premières esquisses apparaissent. Combien d’habitants seront obligés de déménager, ou de s’endetter, parce qu’ils ne pourront plus vivre là où ils ont passé une bonne partie de leur vie ?

Ainsi, « selon que vous serez puissant ou misérable » (La Fontaine), le droit d’avoir un toit vous sera plus ou moins assuré…Nous, élu.e.s de Chartres à gauche, pensons que ce droit est fondamental et qu’une municipalité doit développer  tous les moyens  pour le garantir. 

Jacqueline Marre : jacqueline.marre@remove-this.ville-chartres.fr

Boris Provost : boris.provost@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune de l'opposition sans étiquette

INNOVONS POUR RECYCLER L’EAU

Faites le test. Posez la question autour de vous. Savez-vous que les rues de Chartres sont nettoyées avec de l’eau potable ? C’est un peu du gâchis, non ?

L’été a été chaud. Avec la question des températures, se pose la question de l’eau. A l’heure où la ressource en eau diminue, la question des économies est au cœur des préoccupations de tous. Le Gouvernement annonce qu’il compte porter le taux de recyclage à 10 %. Aujourd’hui, au niveau national, on n’est pas à 0,6 %, contre 91 % en Israël ou 14 % en Italie.

L’Etat, enfin, ouvre la voie. Un décret du 10 mars 2022 relatif aux usages et aux conditions de réutilisation des eaux usées traitées a ouvert un droit à l'expérimentation non agricole, hors finalité domestique ou entreprise alimentaire. Il a entraîné une explosion des appels à projets avec les agences de l'eau et les régions.

Le résultat ? Cela bouge dans l'industrie, productrice de rejets traités. Prenez start-up lyonnaise Tree Water, qui a breveté une technologie de recyclage des eaux de blanchisseries industrielles - 42 millions de mètres cubes par an en Europe - pour les réinjecter dans les laveuses et économiser 50 % à 80 % de la ressource.

A Chartres, prenons la vague ! L’eau potable produite est traitée dans des usines dédiées. Cette eau que nous consommons, elle sert à l’arrosage, au nettoyage, à l’hygiène. Après usage, elle est traitée par la station d’épuration de Seresville.

Et après ? Aujourd’hui, cette eau utilisée est gâchée. Pourquoi ne pas lui donner une deuxième vocation ? L’idée : réutiliser les eaux usées traitées, en alternative à l’eau potable, pour nettoyer la voirie et les réseaux d’assainissement, arroser les arbres, irriguer les pelouses des Grands Prés…Cela suppose des investissements conséquents, mais d’avenir. L’avenir, c’est justement préserver nos nappes phréatiques, réduire notre gaspillage, et dépenser mieux l’argent public.

Ladislas Vergne : ladislas.vergne@remove-this.ville-chartres.fr


Tribune « Avec vous, osons Chartres autrement ! »

CHARTRES, UNE VILLE QU’ON AIME !

En septembre, ce fut la rentrée pour les élèves scolarisés à Chartres. Cette rentrée s’est bien passée et nous remercions les enseignants et le personnel travaillant en milieu scolaire et périscolaire !

Comme chaque année, une multitude d’activités sportives, culturelles et périscolaires seront au rendez-vous pour nos écoliers. C’est le cas par exemple du dispositif d’études surveillées dans les écoles élémentaires, mis en place depuis plusieurs années, qui permet d’apporter un soutien scolaire encadré par des enseignants, en activité ou retraités, des accompagnants aux élèves en situation de handicap, des animateurs, des étudiants et des personnels tous voués à aider nos enfants et leur permettre de revenir à la maison pour profiter des moments agréables en famille. Oui, ce service que certains appellent de leurs vœux existe déjà, et il est gratuit pour les familles chartraines !

Ce mois de septembre a également été incroyablement riche en termes d’événements. Nous avons eu l'opportunité de profiter du salon des associations, de la Fête de la lumière pour célébrer les 20 ans de Chartres en lumières, un événement qui fait briller Chartres à travers le monde entier, du magnifique meeting aérien avec la prestigieuse patrouille de France... Tant d'événements significatifs qui contribuent grandement à animer et à dynamiser notre chère cité. C'est grâce à ces moments mémorables que nous pouvons renforcer le lien qui nous unit en tant que communauté, tout en mettant en valeur la diversité et la richesse de notre patrimoine culturel et artistique. Nous sommes fiers de participer à ces célébrations et de contribuer au rayonnement de notre ville.

Nous avons également pu profiter d’une ambiance d’été indien lors de ce mois de septembre. L’occasion pour profiter pleinement de notre environnement verdoyant du bord de l’Eure, des parcs et jardins arborés. Nous avons savouré chaque instant de cette période bénie, nous imprégnant de la beauté éphémère de la nature qui nous entoure, nous laissant bercer par le doux murmure du vent dans les feuillages, et nous laissant inspirer par la sérénité qui émane de ces endroits enchanteurs. Les couleurs chatoyantes de l'automne ont également commencé à se dévoiler, apportant une palette de teintes chaudes et apaisantes à notre quotidien. Oui, notre ville est belle et on l’aime !

Sur le plan national, l'approche du prochain budget de l'État nous rappelle l'importance cruciale de réduire le déficit public. Face aux défis économiques et financiers, la gestion prudente des ressources publiques est essentielle pour garantir la stabilité économique et la soutenabilité à long terme. C’est pourquoi, nous devrions voir des baisses des dépenses publiques à venir pour l’année 2024, le tout sans constater de hausses d’impôts conformément aux engagements du gouvernement.

Nous vous souhaitons un agréable début d’automne !

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Tribune de la majorité

QUEL MOIS DE SEPTEMBRE !

Le salon des associations n’a jamais vu autant de visiteurs intéressés.

Le spectacle des montgolfières a fait lever les yeux de milliers de spectateurs.

Le vingtième anniversaire de la Fête de la lumière – post pandémie – a attiré 70 000 émerveillés dans les rues de Chartres.

Le meeting aérien a refusé du monde venu de partout et de bien au-delà de Chartres.

La Fête des vendanges a fait partager sa bonne humeur en même temps que l’amour de nos métiers et traditions rurales.

Notons en passant que nombre de ces manifestations se déroulent à l’initiative de nos associations, de leurs bénévoles, de leur enthousiasme.

Qui plus est, tous ces évènements sont gratuits. Comme les Artisanales, qui nul n’en doute, connaîtront le même succès. Notre équipe et son Maire ont voulu et financé cette gratuité : il  n’y a pas de vraie fête qui ne soit partagée.

Quel démenti populaire cinglant aux tristes sires des Verts et de l’extrême gauche. Quel refus massif de la soi-disant Apocalypse qu’ils nous prêchent à longueur de colonnes. Surtout quand on pense qu’ils sont les héritiers de ces soixante-huitards qui faisaient de la fête l’alpha et l’oméga de leurs slogans. Surtout quand on les entend exiger la gratuité à tout bout de champ, jusqu’à en faire un totem ridicule, chacun peut comprendre que les services de collectivités ou les repas à la cantine ont un coût, même si celui-ci doit évidemment tenir compte des inégalités de revenus.

Car ces gens-là s’opposent depuis toujours à la Fête de la lumière et à Chartres en lumières. L’évènement ne serait pas assez « cultureux », pas assez ceci, pas assez cela. Bref, ce n’est pas leur idée et donc c’est mal ! Ils n’aiment pas les aérodromes et surtout les aéroclubs, comme à Poitiers où ils leur suppriment les subventions municipales. Ils rejettent le plus vieux rêve de l’homme : celui de voler. Ils devaient être « verts » en voyant l’avenue Jean-Mermoz la bien-nommée couverte de spectateurs enthousiastes  au passage de la Patrouille de France ou de vieux coucous amoureusement bichonnés par des amateurs passionnés. Ne parlons pas des montgolfières ! Pensez donc,  elles fonctionnent au gaz, la honte…

Ni des Artisanales, cette fête du travail qualifié qui révolte évidemment ces partisans du « droit à la paresse ». Ils réclament le changement mais ils ne changeront jamais. Pourquoi ? C’est facile à comprendre : ils vivent électoralement de la misère des gens, qui ne sera donc jamais assez grande pour ces prophètes de malheur. Nous croyons au contraire que les gens ont d’abord besoin d’attention, de travail et d’efforts justement récompensés. Nous l’avions annoncé dès 2001 : nous allions donner la priorité à l’investissement, à la création de richesse. Et quand nous y parviendrons, nous ferons la fête ! Promesse tenue.

Alors, ces fêtes populaires gratuites ne font pas oublier tous les malheurs du monde ni  les inquiétudes de rentrée des Français. Mais nous, les élus locaux de la majorité chartraine, ne sommes en charge ni en responsabilité de la crise de l’Etat, des conflits d’intérêts géopolitiques, des guerres en Afrique ou en Ukraine. Nous avons seulement, et c’est déjà beaucoup, à nous occuper des questions chartraines, à faire fonctionner nos services publics au mieux, à construire les équipements que les Chartrains attendent et qu’ils plébiscitent dès  lors qu’ils entrent à leur service. Et nous allons continuer !

Parce que C’Chartres !

Les élus de la majorité municipale